LA VIOLENCE A L’ECOLE PRIMAIRE (EXPOSE)

Syndicat National des Enseignants Africain du Burkina SNEA_B
EXPOSE
Présenté par Séma BLEGNE Inspecteur de l’Enseignement de 1er degré Secrétaire Administratif du bureau national SNEA-B
Introduction
La problématique de la violence en milieu scolaire constitue aujourd’hui une préoccupation qui interpelle tout un chacun. Après avoir déterminé les fins de l’éducation et reconnus le droit d’agir sur d’autres esprits, de contribuer à leur formation intellectuelle et morale, d’infléchir leur activité, il reste cependant à savoir comment (de quelle manière) par quels moyens exercer cette influence, diriger la conduite. De prime abord la discipline s’offre à l’enseignant comme un moyen d’action pour réaliser cet idéal. Condition sine qua non à tout travail fécond et efficace en classe, la maîtrise de la discipline est cependant de loin la chose la moins partagée par les acteurs. Nul doute que vous conviendrez avec moi que apprendre sans peur est l’idéal auquel tout enfant aspire légitimement. Les enfants ont donc le droit d’aller à l’école sans peur et compter sur une expérience d’apprentissage de qualité sans menace de violence. Si la violence dans l’enceinte et autour de l’école est un phénomène qui se vit au quotidien, si la violence à l’encontre des enfants, exercée par d’autres enfants ou par des adultes en position de pouvoir n’est pas tolérable, il convient alors de poser un diagnostic sans complaisance et de lui trouver la thérapie la plus appropriée. A l’évidence, le corps enseignant, les encadreurs pédagogiques, les parents d’élèves etc. sont à la croisée des chemins. Comment en finir avec la violence à l’école ? C’est là toute la pertinence du thème et la nécessité impérieuse de rompre le silence et lever les tabous qui entourent encore le sujet Toutefois, nous n’aurons pas ici la prétention d’aborder ce thème d’actualité dans le but de la vider entièrement, mais plutôt avec l’ambition de susciter des interrogations et des débats, convaincus qu’il n’y a pas de recettes miracles. Dans cette optique, notre communication épousera le canevas suivant :